Les législatives, qui selon la Cour constitutionnelle doivent se tenir avant avril 2018, sont dans toutes les têtes, au sein du PDG (au pouvoir) comme de l’opposition.
L’ancien vice-président de l’Union nationale Mike Jocktane met ainsi la dernière touche à son Gabon nouveau et a prévu plusieurs meetings pour la mi-octobre, à Oyem, Port-Gentil, Ndjolé et Libreville. Il pourrait y croiser Bruno Ben Moubamba, fraîchement limogé du gouvernement, et ses militants de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR), qui comptent entamer une tournée nationale.
D’autres se montrent plus prudents, comme Guy Nzouba-Ndama et son parti, Les Démocrates. L’ex-président de l’Assemblée nationale estime qu’il est encore « trop tôt ». « Le gouvernement n’a pas l’air pressé d’organiser ces élections : il n’a toujours pas mis en œuvre les réformes proposées dans le cadre de son dialogue national », glisse-t-il, faisant allusion à l’augmentation du nombre de députés ou au redécoupage de certaines circonscriptions. Nzouba-Ndama n’en a pas moins mobilisé ses troupes : des militants se sont rendus en éclaireurs dans la province de la Nyanga et s’apprêtent à partir pour l’Ogooué-Lolo.
Jeune Afrique
Le président gabonais Ali Bongo lors du Sommet sur le nucléaire, le 25 mars 2014. © Bart Maat/AP/SIPA
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