Depuis le 30 novembre, un magazine consacré à Jésus tiré à 60’000 exemplaires est disponible dans tous les kiosques de France.
Initiative du groupe Zewtacher, ce magazine dont le rédacteur en chef n’est autre que Pascal Obispo (fresque musicale Jésus, de Nazareth à Jérusalem) propose des témoignages et des points de vue de personnalités sur Jésus-Christ.
Parmi les contributeurs, on retrouve la championne de tennis Mary Pierce, l’homme politique Xavier Emmanuelli, le philosophe Thierry Lenoir, le bédéiste Alain Auderset, le fondateur du Top Chrétien Eric Célérier, la réalisatrice Frédérique Bedos ou encore les chanteurs Grégory Turpin et Alexia Rabé.
Selon David Bonhomme, dont l’agence de communication a participé à l’élaboration du magazine avec les éditions Première Partie, ce journal n’est pas un outil de prosélytisme mais une opportunité de lancer des discussions avec des amis.
Si ce projet est un succès, il permettra à ses concepteurs de lancer d’autres projets du même type dans l’espace public.
Pourquoi un Jésus Magazine spécial FoodAfrika ? Déjà parce que Jésus était noir. Quoi, vous ne le saviez pas ? Relisez Marcus Garvey.
Ensuite parce que chez Jésus, nous croyons dur comme fer que le prochain chambardement gastronomique viendra d’Afrique.
Vu d’ici, ça paraît compliqué : la cuisine africaine ne se raconte pas comme ça.
Non pas parce que, comme l’a proclamé un cré- tin célèbre, « L’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire », mais parce qu’il faut aller voir pour y croire.
« Faut aller voir. » C’était la phrase de Bizot – son portrait en mangeur d’Afrique dans ces pages. En bon élève de Jean Rouch, il n’a pas oublié que pour comprendre, il faut beaucoup traîner ses guêtres et ses oreilles. Du côté du restaurant le plus paumé du monde ou sur les basques des jeunes chefs africains. Faute de moyen, on peut aussi prendre le bus 85 à la découverte de l’Afrique à Paris. En poussant les bonnes portes, on découvre le Niger en bas d’un escalier rue de Clignancourt.
C’est fascinant : entre l’Afrique et nous, les descendants des colons, il est toujours question de bouffe à tous les étages de l’histoire.
Un jour prochain, il y aura les États-Unis d’Afrique.
C’est du bon sens et le continent béni des dieux, berceau de l’humanité, gorgé de richesses et de musique, sera un exemple pour la planète. Reste à régler quelques problèmes de frontières mal dessinées et attendre que les dictateurs en peau de zébu installés par les Occidentaux se fassent la malle.
D’ici là, surveillons nos casseroles : la révolution africaine y est en marche.
Jésus.
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