La rumba congolaise entre au patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Le chanteur congolais Papa Wemba, le « roi de la rumba congolaise », décédé en 2016, sur la scène du New Morning, le 15 février 2006 à Paris. © Crédit photo : Archives AFP
Le chanteur congolais Papa Wemba, le « roi de la rumba congolaise », décédé en 2016, sur la scène du New Morning, le 15 février 2006 à Paris. © Crédit photo : Archives AFP

La rumba congolaise a été officiellement inscrite, mardi, au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco. Elle rejoint sa cousine cubaine, qui avait connu cette distinction en 2016.

Au paradis des ambianceurs des deux rives du fleuve Congo, les Papa Wemba, Grand Kallé, Wendo, Tabu Ley Rochereau, Franklin Boukaka et autres Pamelo Mounka sont heureux. La rumba congolaise fait officiellement partie, depuis mardi 14 décembre, du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

L’Unesco, réunie cette semaine pour étudier une soixantaine de candidatures, a annoncé sur Twitter que la rumba congolaise – dossier présenté par le Congo-Kinshasa et le Congo-Brazzaville – était admise sur sa liste. Elle y rejoint la rumba cubaine, inscrite en 2016 et, pour l’Afrique centrale, les polyphonies pygmées de Centrafrique (2003) ou les tambours du Burundi (2014).

“Cette richesse venue du Congo et exportée dans le monde entier constitue un des éléments de notre fierté”, avait tweeté le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de République démocratique du Congo, Patrick Muyaya, dès jeudi dernier, alors qu’une conférence de presse était organisée pour commenter l’événement, avec quelques jours d’avance. “Il est de notre devoir à tous de promouvoir la #rumba”, ajoutait-il.

À Kinshasa et Brazzaville, les spécialistes situent les origines de la rumba dans l’ancien royaume Kongo, où l’on pratiquait une danse appelée Nkumba, qui signifie “nombril”, parce qu’elle faisait danser homme et femme nombril contre nombril.

“Cette richesse venue du Congo et exportée dans le monde entier constitue un des éléments de notre fierté”, avait tweeté le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de République démocratique du Congo, Patrick Muyaya, dès jeudi dernier, alors qu’une conférence de presse était organisée pour commenter l’événement, avec quelques jours d’avance. “Il est de notre devoir à tous de promouvoir la #rumba”, ajoutait-il.

À Kinshasa et Brazzaville, les spécialistes situent les origines de la rumba dans l’ancien royaume Kongo, où l’on pratiquait une danse appelée Nkumba, qui signifie “nombril”, parce qu’elle faisait danser homme et femme nombril contre nombril.

France 24

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A propos CARMEN FEVILIYE 808 Articles
Juriste d’affaires Ohada / Journaliste-Communicant/ Secrétaire Générale de l'Union de la Presse Francophone - UPF section France