(APS) – L’Afrique qui contribue ‘’pour moins de 4% des émissions de gaz à effets de serre’’ est disposée à travailler avec tous les partenaires pour que la Cop de Sharm el Sheikh ‘’ne soit pas un constat de plus sur le péril climatique, mais une action de plus en faveur du climat, dans l’intérêt des générations actuelles et futures’’, a soutenu le président sénégalais.
’’Nous sommes disposés à travailler avec tous les partenaires pour que la COP de Sharm el Sheikh ne soit pas un constat de plus sur le péril climatique, mais une action de plus en faveur du climat, dans l’intérêt des générations actuelle et futures’’, a déclaré, lundi à Sharm el Sheikh (Egypte) Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine.
‘’Au nom de l’Afrique’’, Macky Sall a souligné que ‘’tout a été dit sur l’état d’urgence climatique’’ qui réunit les dirigeants du monde dans la station balnéaire égyptienne.
Macky Sall a assuré que l’Afrique ‘’y est engagée avec le projet de Grande muraille verte en cours d’exécution, qui regroupe 11 pays africains de la zone sahélo-saharienne autour d’activités de reboisement, de restauration des terres et de création d’activités agro sylvo pastorales génératrices de revenus’’.
Le président Sall a rappelé qu’avec la forêt du bassin du Congo, le continent ‘’abrite également un quart de ce qui reste encore des forêts tropicales, offrant à la planète un de ses rares poumons verts, refuge de biodiversité qui contribue à la séquestration du carbone’’.
‘’Nous en supportons le coût avec le développement de projets verts financés souvent par recours à la dette alors même que la mise en œuvre de l’adaptation doit se faire par des dons conformément aux engagements convenus’’, a-t-il dit.
Macky Sall a ajouté que ‘’selon le Centre mondial, le financement cumulé de l’adaptation prévu avant 2030, représentera, hélas, moins du quart des besoins estimés par les pays africains dans leurs Contributions déterminées au niveau national’’.
Il est question, selon lui, de ‘’faire l’histoire, en tenant nos engagements, tous nos engagements, dont celui convenu de 100 milliards de dollars par an pour soutenir les efforts d’adaptation des pays en développement, et qui peine à être réalisé’’.
A défaut, il s’agira de ‘’subir l’histoire, en ignorant le principe de responsabilité commune mais différenciée, qui veut que ceux qui polluent le plus payent le plus, pour aider à sortir la planète de son état d’urgence climatique’’.
’’Assurément, le temps ne doit plus être aux promesses, mais à l’action pour sauver la planète, notre habitat commun’’, a-t-il conclu.
Sud Quotidien.sn